EXEMPLES
CLAUSTROPHOBIE
Une jeune femme de vingt-cinq ans me consulte un jour pour une claustrophobie. L’investigation me permet de valider la responsabilité de l’inconscient dans l’apparition de la pathologie survenue au premier jour de la vie de l’enfant.
L’inconscient invalide l’hypothèse de la patiente qui attribue son trouble anxieux au stress de sa mère à l’accouchement. La poursuite de l’investigation m’apporte des éléments d’information supplémentaires. Le bébé a été placé sous couveuse. L’inconscient a dû gérer les fortes émotions du nouveau-né et l’a “programmé” pour qu’il ne soit plus confronté à l’expérience des lieux clos.
J’engage alors une conversation avec l’inconscient que je tente de raisonner : « À vingt-cinq ans, on peut se mouvoir sans risques, ouvrir portes et fenêtres, la protection instaurée n’a plus lieu d’être. » L'inconscient de mon interlocutrice se laisse convaincre de renoncer à ce fonctionnement. Quelque temps plus tard, je revois la patiente. Elle est guérie.
STRESS, ANGOISSES ET INSOMNIES
Une jeune femme fait appel à moi pour des problèmes de stress, d’angoisses et d’insomnies qui sont provoqués par la peur de décevoir ses amis, collègues et autres relations. Cette fois encore, l’inconscient me confirme que ces troubles lui sont imputables et me précise la date de l’événement traumatisant responsable.
Éveillée, la patiente se souvient qu’elle a appris à cette même date son redoublement en classe de 6e. Elle a alors eu le pénible sentiment de décevoir ses parents et amis. À nouveau, l’inconscient me confirme la justesse de cette analyse. À la suite de ce traumatisme, il a « programmé » ma patiente afin qu’elle ne se trouve plus en situation de décevoir quiconque. Le stress permanent de la jeune femme se révèle à la hauteur de l’enjeu.
Je parviens à faire admettre à l’inconscient l’inutilité de ce fonctionnement mis en place onze ans plus tôt et la nécessité de s’en défaire pour recouvrer harmonie et paix intérieure.
Trois ou quatre jours plus tard, tout rentre dans l’ordre : sommeil et détente sont revenus.