MA METHODE
L'HYPNOSE
Bien que chaque situation soit différente, un point commun relie bien souvent chacune d’entre elles : la maladie témoigne d’une dysharmonie entre la conscience et l'inconscient. Ce conflit se manifeste différemment selon les individus. La peur, les douleurs, les addictions, le stress et l’angoisse en constituent des expressions fréquentes.
Dans le cadre des séances d’hypnose, un dialogue tripartite s’engage entre le thérapeute, le patient et l’inconscient de celui-ci afin de rechercher l’origine de l’harmonie perdue, elle-même à la source des maux. C’est en tout cas l’approche que j’adopte. J’écoute la voix de l’inconscient de mes patients placés sous hypnose.
J’utilise une méthode basée sur le "signaling". Après l’installation d’une transe, un code de communication précis est établi, un langage utilisant le corps du patient. On peut par exemple déterminer que le mouvement de l’index droit apporte une réponse positive et que celui de l’index gauche constitue une réponse négative. Ce travail peut prendre quinze minutes comme plusieurs séances. La thérapie peut ensuite débuter.
Par des questions successives, je vérifie si l’inconscient connaît l’origine de la pathologie puis m’assure qu’il est disposé à coopérer. Sans réponse de sa part par le biais du signaling, je refuse d’aller plus loin : la transe n’est pas assez profonde. Je propose alors au patient de le revoir pour lui apprendre à lâcher prise afin d’entrer en transe ou bien de se tourner vers une autre forme de thérapie.
Dans les cas d’un traumatisme, je tente d’obtenir la date précise de l’élément déclencheur en comparant l’information obtenue sous hypnose à celle donnée par le patient à l’état conscient. Les éléments factuels précis que j’obtiens, validés par le patient entre deux transes, orientent efficacement le travail thérapeutique. Dans la majorité des cas, la réponse consciente diffère de celle de l’inconscient. Un patient peut par exemple m’informer qu’il a perdu sa mère quinze auparavant, qu’il a fait son deuil et ne souffre plus, alors que l’inconscient m’affirme le contraire et exprime sa tristesse au travers du corps. Cette dysharmonie constitue précisément la cause de la pathologie.